Bla-bla-bla·Les looks

Il faut qu’on parle des robes vintage en synthétique

19Hey hey hey.

Comme tout le monde, j’aime les matières chics. Les matières « nobles », naturelles. J’adore dire à ma mère que mon pull est 100% laine (« Il est joli ton pull ! » « Merci maman, il est 100% laine! »), retourner une blouse récemment chinée et découvrir sur son étiquette qu’elle est en soie, et observer avec un sourire satisfait les gens en t-shirt polyester/élasthanne mourir de chaud dans le métro, pendant que je survis gentiment dans mon top en coton. MAIS. Car oui, il y a un mais. J’ai un vice caché, une attirance un peu honteuse, une passion dévorante et grave inavouable que je vais vous avouer dans une seconde :

J’AIME BIEN (beaucoup) LES PIÈCES VINTAGE EN SYNTHÉTIQUE (les robes surtout).

07
Je ne parle pas ici de la vieille blouse Zara en polyester si fin qu’on peut voir à travers et qui rétrécira au premier lavage, ni de la jupe plissée Sezane dont l’étiquette réclame un lavage à sec (pardon????????). Non. Déjà, parce qu’on parle ici de seconde-main et non de neuf, duh. Et aussi, parce qu’on parle du bon vieux synthétique bien épais des années 60/70 (l’acrylique, le lycra, la polyamide, tout ça tout ça), épais d’un demi-centimètre, increvable. Ce machin si résistant que si un savant fou (ou Trump) décidait de tous nous détruire avec une grosse attaque nucléaire mondiale, il ne resterait sur Terre plus que des cailloux, des cafards et des vêtements vintage en synthétoche. 
06
Ce tissu grandement décrié, bah moi, je le trouve plutôt cool et rassurant. Un peu comme mon bouclier face au monde extérieur, mon armure à motif flower power. Parce que c’est surtout ça, la raison qui m’empêche d’arrêter d’en acheter alors que le synthétique c’est le mal absolu: les robes vintage en polyester et compagnie, elles ont toujours des imprimés psychédéliques trop mignons auxquels je ne résiste pas. Autre point positif notable: cette matière ne se froisse JAMAIS (je déteste repasser) et sèche super vite à l’air libre (j’ai zéro patience).
04
Il y a toutefois beaucoup de hics et de couacs. Déjà, et ben ça tient chaud. Mais pas « chaud » en mode confortable-cosy quand t’as froid. Chaud en mode, les flammes de l’enfer qui viennent te chatouiller les aisselles et la chute des reins, à t’en donner le tournis. Si chaud, que t’as carrément intérêt à avoir confiance en ton déo. Si chaud, même, qu’il est tout simplement impossible d’en porter l’été sans éprouver l’envie irrésistible de se vider une gourde d’eau fraiche sur la tête tous les dix pas (je place au passage que les photos que vous voyez dans cet article ont été prises en AOÛT un jour de CANICULE, je mérite pas un Oscar pour mon visage paisible, franchement…?).

05

Ensuite, hé ben le synthétique, c’est du PLASTIQUE. Et à chaque fois qu’on lave un truc en synthétique, et ben ça relâche des particules de plastique dans l’eau, et après ça va dans l’océan et ça pollue tout. Et donc c’est la merde. La solution? Je lave le moins possible mes robes en question (il faut aussi souligner que vu leur style et leur manque de confort, c’est celles que je porte le moins au quotidien), en portant des tricots de peau en coton dessous pour moins transpirer dedans, et en espaçant les lavages en leur passant un coup de steamer qui va dégager, genre, 99.99% des bactéries si j’en crois le Télé-Achat.

Enfin, quand je fais une lessive spéciale synthétique, j’utilise une Cora Ball, cette boule trop rigolote que mon mec a acheté au Canada (ça s’achète sûrement aussi en France mais je sais pas où, PARDON). Ca « aspire » un tiers des microfibres à chaque lavage, c’est pas encore parfait mais c’est déjà un petit geste! 🙂

18

Bref, tout ça pour dire que je les aime beaucoup trop, mes robes vintage en synthétique. J’en achète toutefois de moins en moins, parce que 1) wow ça prend tant de place 2) j’en ai déjà une belle collection 3) c’est quand même moins agréable qu’une robe en crêpe de soie. Mais j’ai de la tendresse pour elles, ces mal-aimées des friperies, avec leurs grosses fleurs et leurs cols pelle-à-tarte. Et vous?

20

Photos : Yên Losset aka Bulle de Mint / Boucles d’oreilles vintage années 60 Pittsbroc – Robe vintage années 70 fait main, trouvée sur le compte Vinted Valauvent – Sac vintage en perles années 70 trouvé sur Vinted – Anciennes bottines Mango vernies

4 réflexions au sujet de « Il faut qu’on parle des robes vintage en synthétique »

  1. Attends attends… tu veux dire qu’un vêtement qui ne sent plus vraiment “super frais” avec un coup de défroisser ça va enlever les odeurs? Je connaissais l’histoire de l’odeur de clope sur les rideaux (dont je n’ai eu aucune utilité) mais là je suis 🤯🤭 faut trop que je teste!!!!
    Je suis team robes synthétiques vintage moi aussi enfin j’en ai qu’une mais je l’aime, j’aime trop le fait qu’effectivement elle ne se froisse pas, j’ai horreur des “plis des fesses” sur les robes en coton leger ou lin, et que ça tient sa couleur ultra flashy, je vais creuser cette histoire de boule aspire plastique d’ailleurs 🤔

    J’aime

  2. Je ne porte jamais de synthétique près du visage (façon de dire « près des aisselles ») parce que…voilà.
    I
    Ton look avec cette robe est ravissant en tous cas.

    J’aime

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s