Bonjouuur.

Je pense que vous commencez à me cerner: je ne me lasserai jamais de l’imprimé fleuri. Je possède d’ailleurs tellement de fringues couvertes de fleurs que même un jardinier expérimenté pourrait confondre mon placard avec un jardin. Genre, vraiment.

Ces derniers temps, je m’intéresse de plus en plus à la mode des années 50 et du début des années 60 (on dit merci à la série Mad Men, que je suis en train de binge-watcher mille ans après tout le monde), et je suis en recherche active de robes issues ou inspirées de ces deux décennies. Aussi, quand je suis tombée sur celle-ci, ornée de roses rouges, serrée à la taille, avec ce col incroyable… je n’ai évidemment pas hésité un instant avant de la commander.

Toutefois, l’heure est à l’honnêteté: la robe que je porte sur ces photos (prises par la talentueuse Nina), n’est pas une vraie pièce vintage mais une « repro », comme on dit dans le jargon des accros au vintage. En gros, une reproduction d’un véritable modèle ayant existé dans le passé. Il y a une liste longue comme le bras d’e-shops qui se spécialisent dans ce genre de pièces, mais mes préférés sont PinUpGirlClothing , Vivien Of Holloway et Top Vintage (où j’ai trouvé ma fameuse robe à roses rouges en soldes pour une trentaine d’euros!).

Je trouve que la repro est une bonne alternative quand on a pas les moyens d’investir dans un vêtement d’époque bien conservé (les prix peuvent frôler les 800 euros suivant la rareté, l’ancienneté, la matière, la marque…), mais aussi lorsqu’on a peur de l’abîmer, que ce soit dans la vie quotidienne ou au moment du lavage (et puis vous connaissez mon talent pour rétrécir les habits hein….). Bref, croyez-moi, je n’aurais jamais osé m’asseoir sur un rocher avec cette robe si elle avait plus de 60 ans hahahaha.

Pour cette tenue, j’ai cintré ma robe avec une ceinture (vintage « pour de vrai ») et une paire de babies vernies trouvées sur La Redoute. Don Draper, attention, j’arrive!