Si j’ai passé une bonne partie de mon adolescence à hurler à tue-tête que je serai « forever young », il faut désormais que je me fasse à l’idée: je suis une adulte. Une jeune adulte, certes, mais une adulte quand même. J’ai un CDI, j’habite avec mon copain, j’aime boire du bon vin plutôt que de la piquette achetée à 2 euros chez l’épicier du coin (même si le Pot du patron sera pour toujours dans mon coeur) et je suis l’heureuse propriétaire d’un Thermomix et d’un Steamer.
Vous allez me dire qu’un contrat de travail, un deux-pièces, l’amour pour le Saint-estèphe et du petit électroménager ne suffisent pas à faire de quelqu’un un adulte, et vous avez raison. Après tout, à 26 ans, je continue à envoyer une lettre au Père Noël chaque premier novembre de l’année, j’ai terriblement peur du noir (ou plutôt, des monstres qui s’y cachent) et je boude comme un bébé capricieux quand on me refuse quelque chose dont j’ai vraaaiment envie (genre la place côté fenêtre dans le train).
N’étant pas vraiment fan du terme « adulescent », qui selon moi convient plutôt aux membres de Blink 182, je me définirais plutôt comme « une adulte en apprentissage ». Ce qui veut dire que j’ai encore du boulot avant d’être une grande personne accomplie. Et en attendant, mes erreurs quotidiennes me rappellent que j’ai encore pas mal de chemin à parcourir.
Par exemple, prenons cette robe. Robe tout ce qu’il y a de plus banal en cet été 2017: rouge + imprimé vichy + manches bouffantes, l’uniforme de 80% des nanas sur Instagram – mais que voulez-vous, j’adore avoir l’impression d’être déguisée en nappe de pique-nique et le rouge va bien avec mes cheveux.
Cette robe, je ne l’ai portée qu’une fois dans le Luberon (avec des chaussettes-pastèques et mon nouveau canotier vintage que j’adore), et ce sera la seule et unique fois. Pourquoi? Parce que je suis bien loin d’avoir le savoir-faire d’une Bree Van de Kamp et que j’ai cru bien faire (ou du moins, j’ai voulu gagner du temps) en la passant au sèche-linge. Ma jolie robe fait désormais la taille d’un habit pour poupée Corolle, tout simplement parce que par flemme de l’étendre, j’ai activé le mode séchant de ma nouvelle machine à laver, sans penser un instant que j’allais faire un remake vestimentaire de Chérie j’ai rétréci les gosses. Ugh.
Et sinon, forever débile, vous en pensez quoi?
meuf t’as un steamer la chance je hurle
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hahahahahaha
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J’habille les poupées et je vais la reproduire pour une poupée !!
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Hahaha !
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Meuf t’as oublié de citer le plus important : ton sèche cheveux DYSON !
Et pour te redonner du baume au coeur j’ai niqué une combishort magnifique comme ça, porté 1 fois, et pareil une robe longue sublime…que je peux encore mettre mais qui m’arrive au dessus des chevilles alors qu’avant non. VDM. Notre brise Azuréenne me manque pour ça. #séchageEXPRESS1h
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hahaha, comment ai-je pu oublier mon dyson ? 😀
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Le sèche-linge est dangereux ! Perso, je l’évite dès que je peux. Sauf pour les choses qu’on lave à 90°.
C’est quand même dommage, elle était jolie cette robe ):
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Ce vichy framboise vous sied à ravir.
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Merci infiniment !
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