A chaque fois que j’affirme que l’imprimé fleuri est mon préféré de tous les temps (suivi de très près par le léopard et le tartan, soit des trucs qui ne vont absolument pas ensemble, comme j’en ai douloureusement fait l’expérience en 2008 le jour où j’ai cru bon d’associer une robe liberty avec un manteau tacheté), je reçois un accueil sceptique du genre « olala mais c’est tellement un truc de vieille ». Euh, EXCUSE ME?
J’imagine que dans l’esprit des gens, les années Petite Maison dans la Prairie sont encore trop présentes et qu’il est inconcevable de voir une chemise ornée de pâquerettes sans faire le lien direct avec Laura Ingalls. Et c’est franchement dommage, parce que l’imprimé fleuri a fait du chemin depuis 1860 (oui, j’ai lu la page Wikipédia de La Petite Maison dans la Prairie): grâce aux années 50 et aux robes ultra-sexy de pin-up, déjà, puis aux sixties et seventies qui l’ont totalement réinventé, déformant la fleur à souhait, lui offrant des coloris improbables et l’appliquant sur des matières révolutionnaires bien loin du triste coton blanc (nota bene: j’adore les longues robes en coton blanc de grand-mère ornées de petites fleurs qui ressemblent plus à des draps qu’autre chose, mais c’est une autre histoire). Aujourd’hui encore, l’imprimé fleuri « s’invite dans notre garde-robe » comme le disent si bien les magazines de mode, les créateurs ne s’en lassant finalement jamais, le déclinant à l’infini en fonction des saisons et des tendances.
Bref, parlons de cette robe INCROYABLE (oui) que j’ai trouvé chez Emmaüs. Je l’aime tellement, avec ces gros boutons bleus sur les épaules et ses découpes au niveau du col. Sans parler de son imprimé dingue qui attire le regard des curieux(ses) comme des mouches (à moins qu’ils la trouvent moche, mais ça c’est pas mon problème). Avec une pièce pareille, mieux vaut en faire le minimum. Avec un make-up soigné et discret (soit 10 tonnes de blush, un trait d’eyeliner digne d’Amy Winehouse et un lipstick nude) et des accessoires noirs qui structurent l’ensemble, elle est très facile à assumer – même si un ou deux blaireaux arriveront toujours à placer un « bah alors, t’as volé le rideau de ma tante? ».
Sur ce, je vous laisse avec quelques photos prises par ma chère Victoria et quelques photos d’inspirations. Bonne journée!
Inspirations
Qu’est-ce que tu attends pour ouvrir ta fripe mon chat?
Haha ou une émission comme Cristina Cordula mais version friperies.
Me remercie pas, je lance ton concept.
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