Hello!

Vous vous souvenez de l’époque où la tendance était aux groupes Facebook improbables?  Je sais, 1) bonjour le coup de vieux 2) Internet c’était vraiment mieux avant. Toujours est-il que j’étais membre, entre autres, de « Tout plaquer pour élever des licornes aux Caraïbes », « Pour que Dora s’achète un GPS et arrête de nous emmerder avec sa carte », « Courir et rentrer dans un mur en criant: TOUS A POUDLARD! », « Si ce groupe atteint 6 milliards de personnes, tout le monde sera dedans » ou encore n’importe quelle page dédiée à l’amour de la vodka. Ah, 2007.

J’étais également inscrite à un groupe dont le titre est devenu, en quelque sorte, le combat de toute une vie (de la mienne, en tout cas). « Le léopard c’est moche, mais il faut toujours en avoir dans sa garde-robe ». Je trouve personnellement l’imprimé léopard magnifique et pas moche pour un sou, et je ne comprends pas l’étiquette vulgaire qui lui colle malheureusement au poil. Mais j’estime effectivement que TOUT LE MONDE doit en posséder (et en porter, forcément).

Une veste chinée 50 dollars à Brooklyn

Je pense qu’il faut imaginer le léopard non pas comme un imprimé, mais comme un accessoire – surtout si comme moi vous aimez le style vintage. Prenez un total look noir, pull, jeans, boots. Ennuyeux, non? Ajoutez-y un béret léopard et boum, la tenue est transformée. Non vraiment, c’est fabuleux.

Tout ça pour dire que j’ai une passion avouée et assumée pour ce motif (j’espère qu’à ce stade de l’article, vous l’aviez compris), et plus particulièrement quand il recouvre des vestes et manteaux. Ugh, je rêve du jour où j’aurai assez de place pour commencer une collection digne de ce nom – ce qui m’est impossible dans un 30m2 à deux.

Je n’ai toutefois pas résisté, l’été dernier durant mon séjour à New York, à l’appel de cette veste merveilleuse, trouvée au détour d’une session chine à Brooklyn, dans la friperie L-Train Vintage. 50 dollars pour une beauté si épaisse, en si bon état et si unique, c’était clairement une affaire, moi j’vous le dis.

Je la porte ici avec une chemise rouge framboise trouvée en vide-grenier et QUI SENT LA FRAISE (j’ai beau la laver cette odeur exquise ne part pas, je pense donc que cette chemise est magique), un jean Uniqlo (une des très rares pièces neuves achetées ces derniers mois, mais qui va me durer et dont j’avais besoin) et une paire de bottines en suede Steve Madden (achetées il y a deux ans, là encore à New York haha).

Sur ce, je vous laisse avec les photos du look, prises par la très chouette Emma Boonne, dont vous pouvez retrouver le travail juste ici !