Les looks

La robe parfaite pas si parfaite (ou l’importance de bien lire les étiquettes)

15Helloooo !

Comme vous le savez déjà, j’ai décidé depuis quelque temps d’arrêter la fast-fashion et de me construire, doucement mais sûrement, une garde-robe durable et éthique. Je vous parlais récemment de mes nouvelles habitudes de consommation, et vous expliquais que j’y allais petit à petit, en commençant par bannir Primark, Zara, H&M et compagnie de mes sessions shopping, et en privilégiant à fond le vintage, le seconde-main, le Made In France et dans le « pire » des cas, ce qui est fabriqué « pas trop loin et dans des conditions idéales », en gros.

Mais jouons cartes sur table: je dois avouer que je suis encore bien loin d’être une élève exemplaire 😦 Prenons le cas de la robe que je porte ici, signée Zoe Vine. Pour être honnête, j’étais persuadée que cette marque fabriquait en Angleterre, après avoir lu « Based in London » sur l’e-shop.  Quelle naïveté!

Bref, cette marque, qui propose des pièces modernes inspirées des tendances vintage et des tenues de pin-up, m’a gentiment écrit il y a quelques mois pour m’offrir l’une de ses robes. J’ai aussitôt craqué sur cette pièce à la parfaite couleur émeraude, à la coupe ô combien retro et aux manches sublimes (persuadée, donc, que c’était, comme l’indique le site, « beautifully crafted » à Londres, grr).

Quand je l’ai reçue, j’en suis aussitôt tombée amoureuse, tant la qualité est au rendez-vous et tant je me sens bien dedans. Et puis j’ai regardé l’étiquette, par réflexe. Patatras. Made in China. Comprendre donc: les designs sont imaginés à Londres, la comm’ et le marketing sont très certainement gérés depuis Londres, mais les vêtements, eux, sont fabriqués en Chine. Bouh. Autant vous dire que j’ai aussitôt été très déçue d’avoir failli au défi que je m’étais lancé, à savoir me transformer en bonne fée de la mode durable.

Sur le coup, j’ai eu ultramégasuper honte. Mais j’ai décidé de relativiser. Après tout, je débute tout juste mon chemin vers « l’ecofashion » et j’estime que j’ai (un peu) le droit de me tromper. Je suis humaine, quoi. 🙂 Comme je le disais encore dans mon article sur mes nouvelles habitudes shopping, « j’y vais à mon rythme », et « je compose avec mes envies ». Et cette jolie robe Zoe Vine, ben j’ai pas envie de la blacklister de mon placard juste parce que je me suis faite entourloupée par un site plus malin que moi. Mais une chose est sûre: j’ai bien retenu la leçon!

Pour le reste de la tenue, immortalisée à Montmartre par l’adorable et talentueuse Yên Losset, je porte: un sac vintage du site Vintage Place que je ne vous présente plus, un vieux chapeau Levi’s (enfin vieux, que j’ai depuis deux ans et demi quoi hahaha), un collier Good After Nine (fait à la main et avec amour) et une paire de bottines Made In Italy chinées chez Emmaüs 🙂

Des bisous!

0104263037435051555657596364687089

 

7 réflexions au sujet de « La robe parfaite pas si parfaite (ou l’importance de bien lire les étiquettes) »

  1. Hey ! Ben écoute moi ça m’est arrivé pas plus tard que cette semaine : dans une volonté de Noël plus green j’ai acheté un débardeur Petit Bateau pour ma sœur, pensant naïvement qu’il était made in France… Le plus honteux c’est que sur l’étiquette que j’ai vérifié il n’y a AUCUNE indication, j’ai donc fait confiance à la vendeuse. Et en regardant sur internet, ben je me suis rendue compte que pas mal de la fabrication est au Maroc… Je trouve que ça devrait être obligatoire d’avoir l’indication de provenance et marqué sur les informations sur les sites internet + sur l’étiquette du prix en magasin. Ça te dis qu’on fasse une proposition de loi ? 😁 Bises

    Aimé par 1 personne

    1. Ah Petit Bateau…!!! J’ai lu qu’ils essayaient de recentrer leur production en France (donc certains produits sont sûrement fabriqués ici mais une minorité…) mais j’ai connu la même déception que toi récemment 😭😂 Alors grave partante pour la proposition de loi hahaha!

      J’aime

Laisser un commentaire